Les pièces tout d’abord. Le vif-argent des pièces blanches est classe, par contre le noir satiné n’est pas à la hauteur.
Comme le Berlin et le Berlin Pro, cet échiquier possède une diode par case pour indiquer les mouvements. Souvent cela est associé à des appareils haut de gamme et passe pour conférer à la machine une meilleure jouabilité. Or ici, je trouve que cela dessert grandement le jeu. En effet, les cases sont petites et quand les pièces sont sur l’échiquier, les diodes sont souvent cachées, alors que si le constructeur avait opté pour le système en coordonnées de 16 diodes, la vision des déplacements aurait été meilleure. Le Milano Pro est plus agréable à jouer.
Une autre récrimination envers l’ergonomie de l’Atlanta concerne l’allumage de ces diodes. En effet, sur la plupart des autres machines, lors d’un mouvement, la diode de la case de départ s’allume et la diode de la case d’arrivée clignote, ce qui permet d’un coup d’oeil de voir l’intention de la machine. Sur l’Atlanta, seule la diode de la case de départ s’allume. La case d’arrivée ne s’allume qu’après avoir validé par pression de la pièce la case de départ. Cela semble être un petit problème, mais il est désagréable à l’usage, sans être rédhibitoire.
Sinon, l’esthétique Laptop est toujours appréciée, le couvercle protège bien la surface jouable. Contrairement aux Berlin et Berlin Pro, l’appareil fonctionne sur batterie, le processeur Hitachi est moins gourmand que les Motorola, ce qui fait de cet échiquier un bon compagnon de mes déplacements….dommage qu’il n’y ait pas de compartiment pour les pièces.
Ce défaut est corrigé par les pièces de type jeton livrées avec l’appareil, mais comme on peut le voir sur la photo suivante, les jetons sont gris. Pourquoi ne pas avoir fait des jetons blancs et noir avec des dessins noir et blanc respectivement ? Au moins,je peux les remplacer par un jeu plus joli de jetons.